Sunday, 11 August 2013

Nino Ferrer...Joe Dassin et MIKA!

Dans la classe de Cécile nous avons appris le conditionnel par une chanson de Joe Dassin « Si tu n’existais pas ».  Cécile nous a montré deux versions de la même chanson pour illustrer la possibilité de faire des comparassions mais aussi pour expliquer qu’existe la possibilité de que nos futures élèves n’aimeront pas tous les types de la musique.

Notre professeur à Tours adorait utiliser la musique dans la classe.  Nous lui avons enseigné la chanson de Nino Ferrer  « Les Cornichons ».  Elle était très contente d’en avoir écouté.  Dans la classe suivante, elle a voulu partager autre chanson de Nino Ferrer avec nous :

Nino Ferrer : Je Vends Des Robes

 

C’était excellent !  Notre professeur pensait qu’était Mika qui jouait dans le vidéo.  Nous n’étions pas d’accord avec elle mais il m’a pris par surprise trois semaines plus tard, quand j’ai découvert que Mika est bilingue.  Je faisais un exercice de compréhension et tout à coup je me suis rendue compte qu’était Mika ! Quelle coïncidence !!

Attendez !!! Il y a encore une coïncidence !

Non seulement que Mika était bilingue mais aussi que le premier œuvre qu’il avait joué au piano quand était petit, était une chanson de Joe Dessin.

 

Ci-dessous j’ai mis la chanson de l’exercice de compréhension parce que c’est drôle et peut-être je pourrais l’utiliser avec mes futures élèves.


Elle me dit : "Ecris une chanson contente, pas une chanson déprimante, une chanson que tout le monde aime." Elle me dit : "Tu deviendras milliardaire, tu auras de quoi être fier, ne finis pas comme ton père." Elle me dit : "Ne t'enferme pas dans ta chambre, vas-y, secoue-toi et danse, dis-moi, c'est quoi ton problème ?" Elle me dit : "Qu'est-ce que tu as, tu as l'air coincé ? Tu es défoncé ou tu es gai ? Tu finiras comme ton frère !" [REFRAIN] Elle me dit, elle me dit : "C'est ta vie, fais ce que tu veux, tant pis, un jour tu comprendras, un jour tu t'en voudras." Elle me dit : "Tu es trop nul, sors un peu de ta bulle ! Tu fais n'importe quoi, on dirait que tu aimes ça ! Pourquoi tu gâches ta vie ? (x3) Danse, danse, danse !", elle me dit : "Pourquoi tu gâches ta vie ? (x3) Danse, danse, danse !" Elle me dit : "Vis comme les autres garçons, va taper dans un ballon, tu deviendras populaire." Elle me dit : "Qu'est-ce que tu fous sur Internet ? ça ne va pas bien dans ta tête ? Regarde le temps que tu perds !" Elle me dit : "Pourquoi tu te plains tout le temps ? On dirait que tu as huit ans, ce n'est pas comme ça que tu vas plaire !" Elle me dit : "Un jour, je ne serai plus là..." Et c'est quand elle me dit ça qu'elle me dit un truc que j'aime. [ ... REFRAIN ... ] Elle me dit : "Tu n'as pas encore des cheveux blancs et tu auras bientôt trente ans, il faudrait que tu te réveilles !" Elle me dit : "Tu es toujours un enfant ! Tu ne seras jamais grand, et moi je suis déjà vieille." Elle me dit : "Regarde un peu tes amis, Qu'est-ce qu'ils vont faire de leur vie ? Il y a de quoi se foutre en l'air !" Elle me dit : "Oui un jour tu me tueras...", et c'est quand elle me dit ça qu'elle me dit un truc que j'aime. Elle me dit : "Danse !", elle me dit : "Danse, danse, danse...", ...

Et finalement, pour illustrer Mika en marche, voici le lien de Grace Kelly

 

 

Tuesday, 6 August 2013

YOU GOT 99 PROBLEMS BUT A BEACH AIN’T ONE!





Après le succès de l'an passé, Camden Beach est de retour à la Roundhouse (à Camden donc). La roundhouse c'est un lieu un peu mythique plutôt sympa et le concept de plage l'est tout autant (150 tonnes de sable tout de même). C'est jusqu'au 24 août et gratuit. Pour la petite histoire j'y suis allée l'année dernière un samedi après un petit tour à Broadway Market (dans le Hackney) mais les vigiles ne m'ont pas laissé entrer parce que j'avais un scotch egg dans le sac que j'avais acheté au marché. Je ne voulais pas m'en séparer et le jetter, alors je ne suis pas entrée. Maintenant je suis une « Camdenite » et naturellement je suis obligée à y fréquenter.

Chin, chin! Passe-moi la crème solaire avec mon cocktail s’il te plait !

Homme qui brule: Burning Man

 
 
Chaque année, la dernière semaine d’aout, en plein désert du Nevada sont plus de 60, 000 personnes qui convergent pour créer une ville éphémère qui surgit de nulle part. Les températures sont rarement au-dessus de 35 dégrées et il y a des tempêtes de sable… ce dépendant, Chaque année les habitants sont de plus en plus nombreux.  Pour quoi ?
 
Burning Man (homme qui brule) est une communauté temporaire, dédiée à des formes radicales d'auto-expression et d'autosuffisance. Dans un environnement surnaturel où l’argent n’existe pas, Burning Man peut aussi être vu comme une forme d’utopie artistique.
Il y a quelques règles à respecter :

·         Il n'y a pas d'argent à Burning Man.  Il n’y a pas d’échanges commerciaux, rien n’est acheté : tout est gratuit. C’est impossible de faire de transactions marchandes. Il faut amener son eau et sa nourriture pour toute la durée du festival ainsi qu'un peu plus pour offrir aux autres en ca(s) de besoin.
·         On ne peut pas laisser aucune trace dans le désert,... le désert doit être aussi propre à la fin qu'au début de la semaine!
·         Burning Man n'est pas un festival comme les autres.  On ne peut pas arriver et être spectateur !  Il faut prendre une part active à l'expérience : avoir de musique à jouer, des choses à offrir, des œuvres à exposer dans le désert... L'idée est de stimuler au maximum la créativité de tous.
Il y a beaucoup de jeunes, mais aussi des enfants et des gens âgées. Ils viennent du monde entier et ils passent le reste de l’année à organiser cette semaine. Cette ville est un jeu vidéo ou la réalité est totalement folle.  On ne fait pas de différence entre celui qui est habille et celui qui ne l’est pas.   Les habitants de cette ville éphémère sont souriants, joyeux, aimables...


 
 
On donne tout : des colliers et de la musique ; des initiations au yoga ou au cunnilingus.  On partage le rêve et l’imagination.
Les expositions d’art sont énormes et normalement sont interactives. 

Les distances sont immenses, on a envie de voir tout.  Il faut au moins avoir une bicyclette –une autre opportunité pour être déguisé.



 
Les seuls véhicules autorisées à se déplacer au sein de Burning Man sont les véhicules mutants :
Les véhicules mutants, ou art car, souvent motorisés, sont des voitures ou camions qui sont construits spécialement…sont la grosse affaire de Burning Man.  Pendant toute l’année, les participants créent en vrai la voiture de ses rêves d’enfant.  Certaines sont extrêmement élaborées : une WC géante ; un bateau traditionnel ; des poissons psychédéliques.  Bien sur les arts cars sont collectives, c’est-à-dire que l’on peut y monter et en descendre.
Les art cars sont magnifiquement éclairées la nuit.
La nuit, tout est fluo.  Les fêtards arrivent et les meilleurs DJ du monde aussi.  Burning Man c’est comme internet, on se promène, on ne sait pas sur quoi on va tomber, on zappe d’un site a l’autre.  Come sur internet, tout nait de la libre initiative.  
A la fin de la semaine ils célèbrent le « burning » : la crémation festive d'un mannequin géant.  C’est la une brule symbolique pour dire « je revis ».
 

Comme dans un carnaval surréaliste, on y danse, on y fait la fête, mais pas seulement : Burning Man est surtout en état d’esprit.